Persoverzicht
Le Chant des ruines
"Si les images créent l’étonnement, elles n’occultent pas la qualité chorégraphique - même le déplacement des panneaux semble minutieusement écrit - de cette pièce admirablement servie par les cinq interprètes (Alexandre Bachelard, Harris Gkekas, Liza Penkova, Sara Tan et Denis Terrasse). Appuyée par les créations vidéo de Vincent Pinckaers et l’univers sonore élaboré par Todor Todoroff, Michèle Noiret assemble les langages pour créer des tableaux, des émotions, des ambiances fascinantes."
Didier Béclard, Le Chant des ruines, dans Demandez Le Programme, le 20.02.2020
"La force du spectacle tient à ses ruptures de rythme qui introduisent dans cette vision sombre des moments de danse aérienne et de petites séquences humoristiques bienvenues, comme les discours robotiques d’une jeune femme nous proposant un guide pour survivre au XXIe siècle ou pour « upgrader » notre vie en obtenant la meilleure version de nous-même."
Jean-Marie Wynants, Le chant des ruines Fenêtre sur un sombre futur, dans Le Soir, le 17.02.2020
"Finalement, mon but c'est ça : poser des questions, des réflexions pour lesquelles je n'ai pas de réponse et puis de donner du plaisir et de la beauté par moments, par ce que c'est aussi une forme de résistance. Faire des choses belles quand il y a tellement de trucs moches et laids."
Donner de la beauté c'est aussi une forme de résistance, dans BRUZZ, le 14.02.2020, version papier
« Poème cinémato-chorégraphique, "Le chant des ruines", met en présence cinq artistes ébranlés par l’instabilité du monde. (…) Amplifiée à l’extrême, multipliant les points de vue, l'image se joue des différentes perspectives et pénètre les moindres recoins invisibles à l’œil nu. »
Valérie Colin, Survivre à l'ère liquide, dans L'Echo, le 11.01.2020, version papier
«Un nouveau dialogue danse-cinéma qui interroge le XXIe siècle. Sous le regard de la caméra cachée, Le Chant des ruines met en scène les débats des hommes, la solitude des femmes, une communauté de fortune, des rencontres intimes, des rêves secrets de gloire et de célébrité et les doutes intérieurs qui nous envahissent. [...] Une chose au moins est certaine : la réussite réelle de cette polyphonie danse-images.»
Thomas Hahn, « Le chant des ruines » de Michèle Noiret, dans Danser canal historique, octobre 2019
«L’univers de carton, matériau bon marché qui permet une scéno minimaliste est parfaitement adapté aux ruines mouvantes d’un monde chaotique. La puissance des images dominée par l’élément aquatique et les plaques tectoniques menaçantes sont bien là, tout comme leur lien avec le groupe de cinq danseurs à la technique parfaite effectuant
un périple erratique dans un monde plein de menaces. »
Christian Jade, Chaos dehors, chaos dedans. Beauté, force, élégance., dans RTBF, octobre 2019
«Un spectacle étonnant où Michèle Noiret réinvente son univers scénographique avec une série d’éléments en carton imaginés avec Wim Vermeylen mais aussi une partie de son vocabulaire chorégraphique, porté par cinq superbes danseurs (...) La force du spectacle tient à ses ruptures de rythme qui introduisent dans cette vision sombre des moments de danse aérienne et de petites séquences humoristiques bienvenues, comme les discours robotiques d’une jeune femme nous proposant un guide pour survivre au XXIe siècle. Un humour qui fait mouche tout en restant dans l’esprit général d’un spectacle qui appuie là où ça fait mal dans notre folle fuite en avant.»
Jean-Marie Wynants, «Le chant des ruines» de Michèle Noiret: fenêtre sur un sombre futur, dans Le Soir, octobre 2019
«Survivre au XXIème siècle. Avec des moyens simples et une utilisation inventive des technologies de l’image, Michèle Noiret livre une radioscopie de notre temps, lucide mais où l’espoir point encore, dans la lueur servant de ciment à un couple, dans le chant d’un oiseau résonnant au milieu des cendres.»
Estelle Spoto, Survivre au XXIe siècle, dans Focus Vif, octobre 2019
«Sombre et ludique Chant des ruines. Sans renier son identité créative, Michèle Noiret renouvelle son vocabulaire. Toujours présents, les personnages chorégraphiques – ici un quintet – habitent un espace-temps où la chorégraphe projette ses réflexions. (...) Le jeu orchestré ici par la chorégraphe ose une immédiateté allégée en métaphore.»
Marie Baudet, Sombre et ludique "Chant des ruines", dans La Libre Belgique, octobre 2019
"Quelques minutes plus tard, premier filage. Le spectacle est loin d’être figé mais on enchaîne une série de scènes pour trouver le bon rythme, voir ce que donne l’ensemble."
Jean-Marie Wynants, Grand format – Charleroi Danse: dans les coulisses de la nouvelle création de Michèle Noiret, dans Le Soir, octobre 2019