Sur un plateau ramené à l’essentiel {...}, huit interprètes prennent le pouvoir. Ils le prennent sur le texte, la scène, le public et sans doute, également, sur ce handicap, dont ils font une force de travail et une fierté intime {...}. Leur toute-puissance ne souffre pas de contestation. A tel point que nos grilles de lecture habituelles s’effondrent, emportant avec elles préjugés, postures et clichés. Ce qui se joue est artistique et humain. En aucun cas compassionnel. Certainement pas à côté de Shakespeare.

Joëlle Gayot, Avec « Hamlet », les acteurs trisomiques prennent le pouvoir , Le Monde, 05.10.2023

Les voilà sur scène, face à nous, dressant à travers Hamlet un portrait choral de leurs propres vies. Écrit à partir de longs échanges avec les comédiens, le texte de Chela de Ferrari sculpte le matériau shakespearien pour lui donner une forme qui leur ressemble.

Samuel Gleyze-Esteban, Hamlet de Chela de Ferrari, ou l’art de ne pas être comme les autres, L'œil d'Olivier, 21.05.2023

Grâce à eux, Hamlet se dévoile sous une forme insoupçonnée, signe de l’universalité de l’œuvre de Shakespeare, ayant su traverser les siècles et rester toujours d’actualité.

Kilian Orain, « Hamlet » à la conquête de l’universel, ScènesWeb, 27.08.2023