Mettre trois générations de Congolaises sur le plateau ici, remonter là le fil des histoires qui explorent la question du genre en Europe jusqu’en Afrique en passant par le Liban, défendre les libertés ici et là-bas. Soudain on a envie de catcher, de se faire masser, de sonder d’autres façons de dire les mots et les corps. À MàD hurlant, vivre librement !
Nouveau festival qui, pour cette première édition, se déploie sur deux longs week-ends avec le mot comme clé de voûte. Un rendez-vous littéraire, hybride, poétique et engagé, qui fera de la scène sa terre d’accueil. En écho à la question Pourquoi nous battons-nous ? Joëlle Sambi investit ce second week-end des MàD.
Joëlle Sambi est poétesse, slameuse, féministe, activiste LGBTQA+. Et autrice associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Prix Scam du parcours littéraire 2021, on dit d’elle qu’elle est l’une des figures les plus engagées et engageantes de la scène actuelle, entre Bruxelles et Kinshasa.
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En partenariat avec Master en Arts du Spectacle vivant / Université Libre de Bruxelles ; ULB Culture ; Master en Interprétation du Conservatoire Royal de Bruxelles ; DramaCité ; média Latitudes ; Maison des Sciences Humaines (MSH-ULB); Institut des Hautes Etudes de Belgique (IHEB) ; Passa Porta ; ICORN (International Cities Of Refuge Network) ; Midis de la Poésie ; Tulitu ; L’Arbre de Diane ; Librairie Météores ; Théâtre de Liège - Centre européen de création théâtrale et chorégraphique ; Café Congo.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.
* Les Abos sont nominatifs. Ils sont valables sur les deux week-end à l'exception de Les Cartographies de l’avenir, Liquides Lyriques + Spoken words & Queer et certains ateliers.
Le slam engagé de deux figures de la scène congolaise sur des questions de justice sociale et d’égalité.
La Belgique, le Congo, entrelacs et paradoxes, petite et grande histoire, c’est le Koko Slam Gang qui les érige en fête populaire avec humour et audace.
Inspiré de la Lucha Libro péruvienne, le Catch littéraire propose à des poète·sses en lutte de s’affronter, face à face, sur le ring.
Un mix musiques & récits pour donner à danser ce que l’on vit lorsqu’on est racisée, noire et femme. Comme un vaste dancefloor, rythmé et engagé.
Des performances théâtrales et hybrides autour de textes écrits par des chercheur·es et journalistes exilé·es.
Entre partage, déconstruction et création, Badi proposera un voyage dans le temps et dans l’espace pour aller à la rencontre de l’autre.
L’autrice Claire Olirencia Deville propose aux enfants de 8 à 12 ans d’écrire leur conte de fée personnel.
Les autrices nous livrent quelques-uns de leurs secrets, entre mélancolie, combat, langue écorchée et poélitique.
Catholicisme, genre et sexualisation des corps, consommation, Aurélie Olivier dissèque l’enfance rurale qui a été la sienne dans une langue propre à son milieu d’origine.
Pour sa première performance solo, Hashem Hashem nous raconte une histoire double, celle du corps en transition de genre et celle de la ville, Beyrouth, en pleine transformation radicale.
Évitant les clichés, Liquides Lyriques est le battement de l’érotisme qui relance le désir, en questionnant les représentations normatives et célébrant la diversité des corps.
Un voyage, sans frontières de genre, dans les régions du Moyen-Orient & Afrique du Nord et rencontrer des artistes détonnant·es.
Quatre contes qui surgissent de l’imagination haute en couleurs de Claire Olirencia Deville.
Pour un temps sois peu est une histoire de femme trans par le détail, les détails dangereux, cruels, mais réels.
Six autrix queer féministes écrivent l’irreprésentable, l’explicite, le tendre, le brut et l’érotique.
Un espace d’exposition qui questionne l’adoption transnationale, l'arrachement identitaire et l’histoire collective.
Des massages littéraires en passant par de la taromancie revisitée et des coins pleins de surprises : il y en aura pour tous les goûts et tous les âges .
