Mettre de la justice climatique et sociale ici, un coup de sororité là, ajouter une histoire de bêtes sur fond de biodiversité là-bas. Soudain on a envie de déambuler en stations, de chanter à tue-tête et danser jusqu’à la pointe de la musique instrumentale et de l’électroacoustique. À MàD dévorant, des planètes et des étoiles plein les yeux !
Nouveau festival qui, pour cette première édition, se déploie sur deux longs week-ends avec le mot comme clé de voûte. Un rendez-vous littéraire, hybride, poétique et engagé, qui fera de la scène sa terre d’accueil. En écho à la question Pourquoi nous battons-nous ? Caroline Lamarche investit ce premier week-end des MàD.
Caroline Lamarche est romancière, novelliste, poétesse, chroniqueuse. Et autrice associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Prix Goncourt de la nouvelle 2019 pour son recueil Nous sommes à la lisière, on dit d’elle qu’elle est subversive sans tapage.
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En partenariat avec Master en Arts du Spectacle vivant / Université Libre de Bruxelles ; ULB Culture ; Master en Interprétation du Conservatoire Royal de Bruxelles ; DramaCité ; média Latitudes ; Maison des Sciences Humaines (MSH-ULB); Institut des Hautes Etudes de Belgique (IHEB) ; Passa Porta ; ICORN (International Cities Of Refuge Network) ; Midis de la Poésie ; Tulitu ; L’Arbre de Diane ; Librairie Météores ; Théâtre de Liège - Centre européen de création théâtrale et chorégraphique ; Café Congo.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.
* Les Abos sont nominatifs. Ils sont valables sur les deux week-end à l'exception de Les Cartographies de l’avenir, Liquides Lyriques + Spoken words & Queer et certains ateliers.
Cette lecture en deux voix en forme de manifeste réarticule le constat glaçant de la montée des périls et la puissance explosive d’une réponse collective.
Ici, ce ne sont plus les acteurs qui donnent corps aux voix disparues, mais les personnages eux-mêmes qui reviennent du passé pour nous parler avec leurs voix, leur mélodie, leur timbre et leur souffle.
Une déambulation jouissive sous forme d’adresse à Vié Didier, grand frère en écriture et ami de toujours.
À l’aide d’une grande feuille blanche et d’un jeu de cartes, deux actrices, un philosophe et un poète invitent le public à réfléchir et à créer une cartographie des possibles.
Consacré aux alliances délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, cette parabole d’une émancipation conjointe étonne, bouscule et touche.
Dans Patua Nou, Dominique Roodthooft s’empare du récit imagé sous la forme d’une déambulation en plusieurs stations pour dessiner de nouvelles histoires reliées à l’exil.
Une performance radio live mêlant poésie, Système solaire et Univers. Un moment cosmique et hors du temps en perspective, pour avoir des étoiles plein les yeux.
Pour faire mémoire des terribles inondations de juillet 2021 en région liégeoise, une lecture à deux voix : celle de David Van Reybrouck et de Caroline Lamarche.
Avec sa finesse légendaire, sa voix de camionneur et ses talons de 10cm, Peggy Lee Cooper va tenter un exercice périlleux : faire cohabiter dans un récital des auteur·ices que tout sépare.
Entre lucidité et fantaisie, radicalité et compassion, l’autoportrait en malade mentale d’Unica Zürn est porté par la voix d’Anne Alvaro.
Au fil des trois enquêtes, trois écritures et trois époques, la sororité y est bouleversante, éclairante, tant elle donne des armes pour lutter contre les inégalités, aujourd’hui.
Matière sonore et visuelle prise sur le vif et au plus proche de ses sujets, elle rend visible sous la forme d’un diaporama mis en voix, le quotidien des rescapé·es des inondations de juillet 2021 en Belgique.
Dans ce documentaire Alain Platel et Mirjam Devriendt tentent de comprendre les origines de la violence dans nos sociétés.
