Et si le Théâtre National Wallonie-Bruxelles n’était pas seulement l’épicentre de la création, de la production, de la diffusion des œuvres mais aussi un terrain de vie(s) plus vaste, ouvert et partageable ? À quoi ressemblerait-il ?
En novembre, le Théâtre National devient Scènes nouvelles, rendez-vous annuel des publics et des professionnel·les, belges et internationau·les, pour découvrir le meilleur de la création multidisciplinaire des artistes émergent·es en Fédération Wallonie-Bruxelles : théâtre, danse, art de la performance, théâtre jeune public, cirque contemporain.
Scènes nouvelles contribue à éclairer et partager ce qui irrigue le travail, fort et singulier, des artistes belges francophones. Pas simple coup d’éclat, Scènes nouvelles présente des spectacles (trop peu) vus à Bruxelles et en Wallonie, peu ou pas à l’étranger, avec la volonté de s’inscrire dans la durée en co-construisant la programmation avec un·e ou plusieurs partenaires ami·es – le Théâtre Varia pour cette première édition – et plus largement en renforçant le maillage culturel et artistique des territoires de création de Bruxelles et de Wallonie.
Le Théâtre National et ses partenaires de programmation se sentent prêts à engager cette transformation et à s’emparer, à bras-le-corps, d’une nouvelle éthique de la relation, au service de la création.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, Wallonie-Bruxelles Théâtre / Danse
18:00 Au jardin des potiniers
19:00 Outrage pour bonne fortune
19:00 Le Jardin
19:30 Angles morts
19:45 Au jardin des potiniers
21:15 Blind
15:00 Outrage pour bonne fortune
15:30 Au jardin des potiniers
17:30 Au jardin des potiniers
19:00 Blind
20:00 Au jardin des potiniers
20:30 Le Jardin
20:45 Angles morts
14:00 Au jardin des potiniers
15:45 Au jardin des potiniers
18:00 Outrage pour bonne fortune
18:30 Au jardin des potiniers
19:30 La Grotte
20:00 groove
21:30 Garcimore est mort
14:00 Au jardin des potiniers
15:00 La Grotte
15:30 groove
16:45 Garcimore est mort
Blind dénonce l’aveuglement conscient et inconscient des citoyen·nes, nourri par un système générateur de désirs inatteignables.
Le Congo d’où elle vient, la Belgique où elle vit. Joëlle Sambi balaie les Angles morts entre ces deux mondes : les doutes, l’engagement, la famille, etc.
Sur un bout de terrain, une bande d’énergumènes voit son existence passablement remuée par le retour de l’une des leurs, Marie, qui est enceinte et se prend pour la Vierge.
Une histoire de fantômes athées et en colère qui, n’ayant pas prévu de mourir si vite, décident de s’éterniser du côté des vivant·es qui en l’occurrence se sont déjà retiré·es du monde, tourné·es vers l’éternité.
C’est à l’échelle miniature que la magie opère. Chacun·e selon sa propre perspective observe ce monde qui évolue à quelques centimètres de son visage.
Exploratrice de sons, artiviste et pourvoyeuse d’énergies cadencées, Rokia Bamba use de ses platines pour faire vibrer les corps et les âmes des fêtes joyeuses et engagées.
Entre les sons acérés, métalliques, proches de l’esthétique glitch, Soa Ratsifandrihana danse et nous invite à tendre l’oreille.
De tours de passe-passe en chansons pop, Garcimore est mort nous offre une réflexion sur le pouvoir des croyances et de la manipulation, et tente de déployer une ode à la décroissance.
Avec La Grotte, Clément Papachristou construit sur une double narration qui mène avec humour à un point de jonction où la question de l’art rejoint celle de la mémoire collective.
