Tout ce beau monde (dix comédiens sur scène) alimente une pièce en forme de feu d’artifice scénique où l’on ne sait jamais ce qui va surgir comme étincelles – entre hémoglobine à la Tarantino et clin d’œil vampirique à Nosferatu – mais où l’on peut être sûr que tout cela culmine dans un bouquet final qui illumine le ciel du théâtre belge.

Catherine Makereel, Au Théâtre National, « Hamlet » sonde les âmes laides : une tuerie !, Le Soir, 23.01.2025

Sur le plateau, pas de transposition malheureuse ou de saut temporel indélicat mais un Hamlet actuel, lyrique, brutal et sanglant.

François Caudron, "Hamlet", entre ciel et terre au Théâtre National, RTBF, 28.01.2025

Au National, Hamlet n'est pas d'accord pour exercer la violence, qui malgré tout, advient. Le point de vue de Christophe Sermet active nos matières grises effarées.

Aurore Vaucelle, Un gars tue ton père, ce gars devient le nouveau roi, tu fais quoi ? Être ou ne pas être un meurtrier, La Libre, 23.01.2025

Avec cette langue, dans ce décor multi-espaces, enfin le défi du jeu : les dix comédiens rassemblés par Christophe Sermet sont impressionnants de vitalité et d’aisance pour porter une parole lyrique, profuse. Ici, pas d’amidon stylistique, chaque acteur et actrice porte sa parole, son rôle avec légèreté et efficacité, et souvent ironie.

Françoise Nice, 28.01.2025

Il opte pour une simplicité saupoudrée de rock et offre un voyage de trois heures qui explore les éternels thèmes du doute, de la folie, et de la quête de sincérité.

Léa Dornier, Christophe Sermet: "Shakespeare est un bon camarade", L'Echo, 17.01.2025