Dans ce territoire mental aride cerné par la mer, se joue une partition exigeante, âpre, lancinante, où le présent est irrigué de blessures et de silences. Ivo van Hove et les siens y font la preuve de leur engagement.

Agnès Santi, Ivo van Hove recrée « Après la répétition / Persona » d’Ingmar Bergman, une partition exigeante et âpre, La Terrasse, 23.10.2023

Performative aussi, la scénographie, dont les pans de murs s’écroulent après la première scène, laissant l’estrade de jeu au beau milieu d’un bassin d’eau, d’où naîtront des tempêtes, des baignades et des ruissellements magnifiques dans leur transposition poétique de l’osmose psychique, fluide et énigmatique, qui se joue entre les deux femmes. Du grand art, tout simplement.

Fabienne Arvers, Ivo van Hove adapte deux films de Bergman : du grand art, Les Inrockuptibles, 03.11.2023

Jeu serré, images fortes : de la belle ouvrage.

Philippe Chevilley, La belle « Persona » d'Ivo van Hove, Les Echos, 08.11.2023

Berling, dans le rôle d’un metteur en scène adulé mais fatigué trouve là l’un de ses meilleurs rôles, Bercot est effroyablement juste dans deux figures d’actrices sur le retour, le talent de Justine Bachelet éclate de mille feux dans ses rôles successifs de « jeune première » et d’infirmière chargée de veiller sur une actrice en panne de mots et Mazev en dame docteur est tout simplement parfaite. Bref, on le savait et on le sait mieux encore, Ivo van Hove, est un directeur d’actrices et d’acteurs de haute tenue.

Jean-Pierre Thibaudat, Bref, Bergman, Le Club de Mediapart, 03.06.2023