Les filles de Los dias afuera forment une véritable troupe nous embarquant dans son histoire. Une histoire où la pauvreté joue un rôle central, avant, pendant et après la prison.

Jean-Marie Wynants, A Avignon, « Los dias afuera », entre documentaire live et comédie musicale, Le Soir, 15.07.2024

Le rideau finit par s’ouvrir, apposant à l’espace sage de l’institution, celui sauvage de la vie vraie. Celle rude et brutale devant laquelle aucun des protagonistes n’a plié en dépit d’expériences traumatisantes. La rage de s’en sortir et de reprendre pied, la résilience : ces ingrédients sont là et ils impressionnent. 

Joëlle Gayot, A Avignon, « Los dias afuera » fait entendre les voix d’anciennes détenues argentines, Le Monde, 06.07.2024

La nécessité sociale et politique de cette proposition qui fuit le misérabilisme en chantant, en dansant, est évidente. Los días Afuera a permis à Yoseli, Paulita, Carla, Estefania, Noelia et Nacho de réaliser leurs rêves, de fuir un pays tombé aux mains de l’extrême-droite, de sortir de la précarité dans laquelle il et elles étaient enfermés.

Manuel Piolat Soleymat, « Los Días afuera » spectacle à la croisée du social, du documentaire et de l’artistique, La Terrasse, 14.09.2024

Détonnant autant qu’attachant, Los dias afuera vaut pour ses interprètes, toutes extraordinaires, pour ses chants entraînants et pour ces vies hautes en couleurs. Véritable hymne à la liberté, la nouvelle création de la lauréate 2024 du prestigieux Prix Ibsen n’a pas fini cette saison de faire tourner la tête des européens. (...) Laissez-vous séduire par cette folie toute almodovarienne et ces extravagances si réjouissantes qu’on en oublie nos propres soucis. C’est beau, c’est fun. Alors entrez dans la danse !

Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, Los dias afuera, des vies exaltées après l’enfer de la prison, L'Œil d'Olivier, 05.07.2024