Harnachées de prothèses futuristes qui les transforment en amazones ou en centaures, les quatre jeunes femmes inventent un rituel d’« empuissancement » anarchique qui défie les normes et célèbre la sororité. Ensemble, elles explorent furieusement « les multiples strates de la rupture, qu’elle soit sociale, intime ou politique ».

Delphine Baffour, « RUUPTUUR » de Mercedes Dassy, La Terrasse, 05.06.2024

En une petite heure, Mercedes Dassy n’épuise pas le thème de la rupture mais l’explore de manière originale, inattendue, iconoclaste, laissant de côté la déprime pour mieux regarder vers l’avenir et nous offrir un joyeux capharnaüm, assumant pleinement son statut d’objet spectaculaire non identifié en adéquation totale avec les questionnements de notre époque.

Jean-Marie Wynants, «Ruuptuur»: un sacré tour de manège avec quatre centauresses, Le Soir, 20.01.2022

Si on n’en sort pas indemne - et heureusement - RUUPTUUR a la puissance de son message et l’énergie de ses convictions.

Xavier Hess, RUUPTUUR, une danse de combat orchestrée par Mercedes Dassy à l’Atelier 210, RTBF, 14.01.2022

Avec ses prothèses équestres qui aussi se transforment – en arme, en amant·e, en trophée… –, avec ses vociférations et ses envolées feuilletées de gros son rap, rock, r'n'b, Ruuptuur donne au changement une pulsation vitale qui, toute radicale qu'elle soit, n'omet ni le lien ni le soin. Ni le besoin d'abandon ni le goût de la parure.

Marie Baudet, "Ruuptuur", quatuor de cyborg-centauresses pour faire advenir le changement, le lien, le soin, La Libre, 19.01.2022