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Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Scènes nouvelles

Par grands vents

Éléna Doratiotto
Benoît Piret

07 & 08.11.2024
Théâtre

Un lieu apparemment de passage s’avère être un terrain chargé par les ans, voire les siècles, un terrain où des actions, des matières et des mémoires se sont déposées.

Des êtres de théâtre, sensibles et obstinés, trouvent et occupent provisoirement ce terrain. C’est qu’i·els devinent avec joie le potentiel « tremblant » de ce lieu, sa promesse de rencontres et étonnements.

De fait, des personnages passent par là à des rythmes divers et, selon des temporalités non accordées, non « convenues », se croisent. S’y croisant, ils et elles parlent et se parlent, y croisent leurs propos respectifs : des bouts de récits, de textes légués par une longue tradition (et notés dans des petits carnets), ou bien leur vécu direct — selon les cas. Non sans maladresses ou vertiges, quand différentes traductions viennent perturber le désir de faire entendre un texte, quand l’oubli vient percuter la possibilité de récit.

Pourtant tous ces personnages peuvent ou souhaitent dire quelque chose des matières, actions et mémoires perceptibles là.

Car ce lieu de passage (campé devant un « ancien palais », ou un tas de cailloux), est un lieu de ruines, et les paroles qui s’y croisent ont chacune un rapport à ces ruines. Et, pour le coup, le croisement des paroles vient à porter au jour une violence qu’aucun, aucune de ces passants diversement marqués par l’histoire ne connaissait ou ne pouvait jusqu’ici partager.

Le temps de la représentation devient celui de cette connaissance et de ce partage, tout en revendiquant sa fantaisie théâtrale.

Après Des caravelles et des batailles, Éléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent l’exploration d’une écriture de théâtre aiguisée et singulière abordant la violence occidentale par un angle à première vue décalé, axé sur la fiction, ses pièges et ses ressources, ses scintillements et le poids qu’elle peut charrier l’air de rien.

Coprésentation Théâtre Les Tanneurs (dans le cadre d’ICI Bruxelles), Théâtre National Wallonie-Bruxelles

La billetterie se fait via Les Tanneurs par ces liens de réservation.
Tickets

Calendrier

  • - 20:30
  • - 20:30

Informations

Langue

fr

Durée

1h30

Lieu

Théâtre Les Tanneurs

Kids

16 +

Tarif

6€ > 25€

Distribution

Écriture et mise en scène
Éléna Doratiotto
Benoît Piret

Avec
Éléna Doratiotto
Tom Geels
Fatou Hane
Bastien Montes
Benoît Piret
Marthe Wetzel

Assistanat à la mise en scène
Nicole Stankiewicz

Renfort et binôme plateau
Martin Rouet

Renfort assistanat à la mise en scène
Yaël Steinmann

Dramaturgie & regard extérieur
Anne-Sophie Sterck

Regards ponctuels ateliers
Conchita Paz
Jules Puibaraud

Scénographie
Matthieu Delcourt

Costumes
Claire Farah

Création lumière et régie générale
Philippe Orivel
Julien Vernay

Régie générale et régie plateau
Clément Demaria

Stagiaire assistanat et production
Armelle Puzenat

Production déléguée, diffusion et accompagnement
Wirikuta ASBL – Aurélie Curti, Catherine Hance et Laetitia Noldé

Une production de
Wirikuta ASBL

En coproduction avec
Théâtre Les Tanneurs, Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles), Théâtre de Liège, Théâtre des Célestins – Lyon, Théâtre des 13 vents – CDN de Montpellier, Théâtre Joliette – Marseille, Théâtre Antoine Vitez – Ivry-sur-Seine, La Coop Asbl et Shelter prod, Taxshelter.be, ING et le tax-shelter du gouvernement fédéral belge

Avec le soutien de
Théâtre 71 – Malakoff scène nationale, WBI – Wallonie Bruxelles International et WBTD, la Commission d’Aide aux Projets Théâtraux (CAPT) de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Chaufferie-Acte 1 et le Corridor

Soutiens solidaires
La Brute, Kukaracha, Raoul Collectif et Zoo théâtre

Remerciements particuliers à Pierre Sartenaer pour sa collaboration et à Françoise Bloch pour ses précieux regards complices.

Grands merci aussi à Sarah Lefèvre, Romain David, David Murgia, Aristide Bianchi, Sarah Hebborn, Lucien Gabriel, Renaud Van Camp, Sophie Warnant, Sandrine Roche, Salim Djaferi, Gabriel Sparti.

© Julie Cherki
Le Rideau de saison, Maak & Transmettre · photo : Lucile Dizier, 2024