Sous des dehors très propres -grand pavillon californien blanc immaculé occupant toute la scène, costumes parfaitement coupés, mention spéciale aux «cow-boy-couleurs»- la pièce est en effet d’une beauté clinique d’où sourd la violence du propos.

Isabelle Plumhans, Les brèves de déshumanité de Yana Ross au Théâtre National, dans Focus Vif, le 11.04.2023

« Wallace était un féministe radical. Il ne parle jamais à la place des femmes et c'est comme cela que j'ai pu construire ma relation avec lui. » 

Xavier Flament, Yana Ross et David Foster Wallace exhibent le refoulé, dans L'Echo, le 11.04.2023

Symbole de la masculinité toxique, des cow-boys dragéifiés questionnent le conformisme, le matérialisme et la masculinité.

«Brefs entretiens avec des hommes hideux – 22 types de solitude»: un spectacle cru sur la masculinité toxique au Théâtre National, dans Sudinfo, le 10.04.2023

Avec sa distribution d’une puissance peu commune, le spectacle distille une matière mi-clinique mi-organique, de manière parfois très explicite, pour débusquer et illustrer les visages toxiques de la masculinité, la déshumanisation, l’objectification des relations sociales et intimes. Dru et cru.

Marie Baudet, Yana Ross et les cowboys: “un sex symbol” iconique et ironique de la masculinité toxique, dans La Libre, le 07.04.2023

User du sexe comme d’un révélateur de l’épaisseur et de la noirceur de la masculinité toxique, telle est la ligne d’une pièce où les masculinités décrites par Wallace sont poussées jusqu’à l’absurde.

Catherine Makereel, Ô «Rage», ô désespoir, ô virilisme ennemi, dans Le Soir, le 31.03.2023

Il est un état de la société actuelle, une jauge du théâtre des testicules, grotesque, avec une question : jusqu’où peuvent aller les hommes hideux dans le processus de déshumanisation dans la sphère intime ?

Brefs entretiens avec des hommes hideux – 22 types de solitude, dans Art & Culture, le 16.02.2023